Avec les années, le clitoris se fraye un chemin dans l’espace public et dans nos têtes, et aussi dans les manuels scolaires, les ouvrages médicaux ou sur les réseaux sociaux. Le bouton d’amour, comme certains aiment le surnommer, n’est pas qu’un simple bouton : il est enfin représenté dans sa taille réelle et avec sa forme correcte. Devenu outil politique pour les militantes féministes, le clitoris s’avère être une précieuse arme de réappropriation du corps et de la sexualité des femmes.
L’injonction au dépistage et la culpabilisation des femmes qui n’y ont pas recours ne s’accompagnent d’aucune information diffusée sur les résultats des dernières études menées depuis les années 2000.
Maladie encore bien méconnue du grand public, l’endométriose engendre des conséquences psychologiques et physiques et impacte toutes les sphères de la vie d’une femme. Cette analyse tend à nous faire découvrir le quotidien douloureux et pesant des « endogirls » en abordant la problématique du diagnostic éprouvant et du vécu affectif, émotionnel, sexuel et physique difficile.
La place n’était pas vide
Le samedi 28 septembre à 12h45
Dans le cadre du festival MAINTENANT !
« La place n’était pas vide » – Regards critiques sur les pratiques médicales envers les femmes et chemins de libération : la conférence gesticulée de Catherine Markstein.
La pratique médicale s’est toujours assurée, en complicité et collusion avec le pouvoir politique et religieux, de la surveillance et du contrôle des différents cycles de vie des femmes et des différents temps de la reproduction.
A partir d’expériences et trajectoires de vie de femmes, j’élucide cette histoire de colonisation et de dépossession des savoirs et compétences propres des femmes concernant leurs corps, leur santé, leurs sexualités. Je raconte comment j’ai été confrontée à une pratique médicale normative et autoritaire au cours ma vie de femme et de médecin, puis comment j’ai connu le Mouvement pour la Santé des Femmes qui a développé une pensée et une pratique dé-professionnalisée, participative et collective de la santé.
Et aujourd’hui ? Comment nous réapproprier ces savoirs, créer et réinventer une nouvelle culture de transmission en matière de santé entre femmes ? Comment rendre participative la pratique médicale et nous familiariser avec une approche collective qui est celle de l’Auto-santé ?
Chantons et dansons sur ces chemins de libération…
Militer, c’est bon pour la santé !
Corps écrits – Femmes et Santé.
A Louvain-la-Neuve (Grand-Place), dans le cadre du
Festival MAINTENANT!
Le 27 et le 28 septembre : Corps écrits y participe !
Le vendredi 27 septembre à 11h
« Transitionneur.e, toi-même ! »
Tous les chemins mènent-ils à la Transition ?
En collaboration avec Habitat et Participation, la MDD et Rencontre des Continents
Le samedi 28 septembre à 12h45
« La place n’était pas vide »
Regards critiques sur les pratiques médicales envers les femmes et chemins de libération :
la conférence gesticulée de Catherine Markstein.
+ 14h15 : Un atelier pour découvrir l’auto-santé (suite à la conférence)
RAMENE TA CULOTTE FEST
Allée du Kaai, avenue du Port 53, 1000 Bruxelles
Le 26 septembre : Corps écrits anime un atelier auto-santé !
Vulve, périnée, clitoris, seins : revisitons notre anatomie avec plaisir !
Redécouvrons et réapproprions-nous l’intimité de nos corps et de nos cycles, notre santé et notre sexualité : échanges, dessins … et auto-examen gynécologique pour celles qui le souhaitent !
10h-12h30 : Projection d’un film et discussion
13h30-17h30 : Atelier
19h-22h : Théâtre « Speculums » et discussion
Table d’hôtes à prix libre
La crainte d’un recul de l’accès à l’IVG en Belgique limite le débat aux dangers qui planent sur les acquis en la matière. Qu’en est-il du vécu des femmes ? Comment perçoivent-elles les soins pré et post IVG ? Que faire des expériences difficiles ? La prise en charge est-elle pleinement cohérente avec une démarche émancipatrice ? Comment penser une amélioration des conditions dans lesquelles se déroulent les IVG ? Quelles démarches sont à renforcer pour centrer leur déroulement autour des besoins des femmes ?
Deux ans après le dépôt des premières propositions de loi et trois séances d’auditions d’expert.e.s, le constat est quasiment unanime : si un consensus existe sur la nécessité de sortir l’IVG du Code pénal, il est également urgent d’élargir les conditions d’accès à l’IVG et de garantir les droits des femmes…
Tant qu’une femme ne souhaite pas être enceinte, ne pas utiliser de contraception est considéré comme déviant. Comment soutenir avant tout l’émancipation?
Contrôler la fertilité passe par trois options : un rapport sexuel sans éjaculation intra-vaginale, la contraception (oui mais laquelle? prise en charge par qui?), l’avortement…