Thème : Care

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Depuis les années 70, l’écoféminisme revient par vagues successives dans différents lieux sur la planète, tant en écho à des urgences dénoncées par certains mouvements sociaux qu’avec la publication de quelques ouvrages clés. Corps écrits a suivi de près les évolutions de ce mouvement depuis ces dernières années : mouvement parfois fluctuant, et surtout révélant une articulation des luttes indispensable et nourrissant tout autant les actions associatives institutionnelles que collectives et citoyennes.

Nous avons voulu dès lors analyser les pratiques émergentes, ou déjà existantes, en Belgique francophone qui pourraient relever d’une lecture écoféministe des enjeux que la société connaît aujourd’hui. Cette étude analyse les actions, les activités et les modalités d’organisation mises en place en 2021 par des groupes, des collectifs ou des associations qui s’inspirent des écoféministes, ou qui s’identifient comme telles.

A partir d’entretiens réalisés avec 14 personnes participant à ces collectifs, l’étude entreprend de répondre à la question : Quelles formes prennent les pratiques écoféministes en Belgique francophone ? Les pratiques mises en lumière permettent d’identifier des caractéristiques similaires à celles menées par les mouvements écoféministes dans d’autres parties du monde, quand bien même ces dernières n’étaient pas au préalable considérées comme des pratiques spécifiquement écoféministes.

Dans le système de santé, le confinement, la peur du virus et l’urgence d’y faire face, a généré un accès différentiel aux soins pour des personnes déjà isolées et vulnérables.

On a constaté une chute des urgences, le dépistage tardif des cancers, des retards dans la prise en charge de pathologies chroniques, un accès plus difficile aux IVG et aux suivis péri et post nataux. Tandis que les mesures interdisaient paradoxalement aux médecins généralistes de soigner leurs patient·es s’ils semblaient atteint·es de la covid. Les examens médicaux ont en effet été pour la plupart postposés ou annulés, sans tenir compte d’une échelle des urgences, ou des soins indispensables.

La santé sexuelle et reproductive reste un espace de tensions et de rapports de pouvoir entre les femmes et les structures de santé. Le protocole du suivi prénatal a été réduit à son minimum, tandis que le post-partum, une période souvent bien difficile à vivre pour les femmes et négligée d’un point de vue médical, a semblé être encore plus vite évacué qu’à l’ordinaire.

Cette crise dévoile l’importance du Care, du prendre soin : l’importance du contact visuel, du contact physique, d’être entendu·es, d’être compris·es dans nos besoins.

Malgré la « révolution sexuelle »  et une nouvelle vague du féminisme qui met en lumière le clitoris comme nouvel étendard, le plaisir féminin semble rester une difficulté pour plus d’une femme. Le corps des femmes et leur possibilité de jouir librement seraient peut-être plus entravés qu’on nous le laisserait croire ?

 

Au sein même du foyer, le confinement aura-t-il déconstruit les habitudes genrées liées au care, aux tâches domestiques et à la charge mentale ? Loin d’avoir allégé celle-ci, même s’il y a bien sûr des exceptions, le confinement a d’autant plus accentué la charge émotionnelle des femmes. On attend d’elles qu’elles assurent le bien-être émotionnel de toute la famille. Ce sont elles qui réconfortent, qui rassurent, qui soignent, qui font le lien entre les générations.

Par ailleurs, en confinement, les femmes sont-elles débarrassées des regards qui se posent sur leurs corps ? Si certaines femmes sont soulagées, d’autres maintiennent leur routine, voire l’augmentent … Peut-être est-ce l’occasion pour les femmes de nouer une relation plus authentique à leur corps et à se le réapproprier ?

Pendant que la moitié de la planète est en confinement à domicile, l’autre moitié travaille pour satisfaire les besoins élémentaires de la population, et en première ligne : les femmes ! Autant de métiers invisibles et dévalorisés dont on semble découvrir l’importance vitale dans cette crise sans pour autant assurer la sécurité de celles et ceux qui les exercent. Il est indispensable que tous ces métiers puissent être revalorisés et que les systèmes dans leur ensemble puissent être repensés. Puisque ce qui était présenté comme impossible devient possible dès lors que l’urgence le réclame !

La place n’était pas vide

Le samedi 28 septembre à 12h45
Dans le cadre du festival MAINTENANT !

« La place n’était pas vide » – Regards critiques sur les pratiques médicales envers les femmes et chemins de libération : la conférence gesticulée de Catherine Markstein.

La pratique médicale s’est toujours assurée, en complicité et collusion avec le pouvoir politique et religieux, de la surveillance et du contrôle des différents cycles de vie des femmes et des différents temps de la reproduction.

A partir d’expériences et trajectoires de vie de femmes, j’élucide cette histoire de colonisation et de dépossession des savoirs et compétences propres des femmes concernant leurs corps, leur santé, leurs sexualités. Je raconte comment j’ai été confrontée à une pratique médicale normative et autoritaire au cours ma vie de femme et de médecin, puis comment j’ai connu le Mouvement pour la Santé des Femmes qui a développé une pensée et une pratique dé-professionnalisée, participative et collective de la santé.

Et aujourd’hui ? Comment nous réapproprier ces savoirs, créer et réinventer une nouvelle culture de transmission en matière de santé entre femmes ? Comment rendre participative la pratique médicale et nous familiariser avec une approche collective qui est celle de l’Auto-santé ?
Chantons et dansons sur ces chemins de libération…
Militer, c’est bon pour la santé !

Corps écrits – Femmes et Santé.

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A Louvain-la-Neuve (Grand-Place), dans le cadre du

Festival MAINTENANT!

Le 27 et le 28 septembre : Corps écrits y participe !

Infos générales

Le vendredi 27 septembre à 11h
« Transitionneur.e, toi-même ! »
Tous les chemins mènent-ils à la Transition ?

En collaboration avec Habitat et Participation, la MDD et Rencontre des Continents

Plus d’infos – Facebook

Le samedi 28 septembre à 12h45

« La place n’était pas vide »
Regards critiques sur les pratiques médicales envers les femmes et chemins de libération :
la conférence gesticulée de Catherine Markstein.

Plus d’infos

+ 14h15 : Un atelier pour découvrir l’auto-santé (suite à la conférence)

Plus d’infos

Face à l’arrivée massive de migrant.e.s en Europe pour laquelle les réponses politiques manquent cruellement, des citoyennes principalement font preuve de solidarité et  s’engagent à héberger les migrant.e.s, de manière régulière ou ponctuelle. Pourquoi les femmes sont-elles moteur de ce nouvel engagement ?

La place des femmes issues de l’immigration était au cœur de la 4e édition du projet « La paix, ça commence tout de suite ! », mené par les asbl Atoutage et Entr’âges. Ayant un certain recul par rapport à leur propre histoire, les femmes « témoins » ont pu se livrer en toute confiance au groupe, et ensuite s’adresser aux plus jeunes lors de rencontres intergénérationnelles, autour des sujets aussi divers que leurs premières impressions, le mariage, la figure parentale, les deux cultures auxquelles elles appartiennent, leur place en tant que femme, leur engagement associatif ou politique.

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Corps écrits asbl
Siège social et équipe animation
Place Galilée, 6
1348 Louvain-la-Neuve, Belgique
Tél : +32 (0)10 47 28 61

Email : info[at]corps-ecrits.be

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