Thème : Famille

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Dans notre société, nous sommes biberonné·es à la culture de l’amour. Dans les milieux féministes et alternatifs, aujourd’hui, il y a de plus en plus de personnes qui tentent de réinventer les manières d’aimer. 

Mais si en requestionnant l’amour, on n’interroge pas plus que le modèle patriarcal archi-codifié du couple exclusif hétérosexuel, ne risque-t-on pas de créer de nouvelles normes ? Ne laissons-nous pas de côté toute une série de personnes qui n’ont pas la capacité de quitter ce schéma relationnel ? Que faisons-nous des blessures psychologiques, des liens affectifs, des traumas ? Est-ce que réinventer l’amour romantique est une illusion théorique ? Est-ce possible, sans questionner ou changer nos rapports collectifs, culturels mais aussi individuels et psychologiques aux liens sociaux généraux ?

 

Les études sociologiques montrent combien les pratiques des couples pour l’organisation de leurs revenus sont variées et complexes, le long d’un continuum allant de l’entière mise en commun à la séparation totale. Le partage des dépenses peut se faire dès lors de manière explicite ou implicite, selon l’importance des achats ou des factures. 40% des couples ne parlent pas de la gestion de leurs finances. Et ce qui va les influencer, c’est notamment la manière dont débute la relation, l’engagement dans le quotidien, la communication entre les deux partenaires, les modes de fonctionnement de chacun·e vécus dans le passé, voire ceux hérités des parents.

Lorsque chacun·e contribue à sa manière à la gestion du foyer, avec ou sans enfants, avec ou sans emprunt hypothécaire, c’est un système d’interdépendance qui se met en place, un système de don/contre-don dans l’instant. Pourtant, pour comprendre les inégalités monétaires qui ont lieu au sein du couple, il faut sortir de cette vision immédiate et regarder plus largement, notamment en termes de capitalisation à long terme. C’est là que se joue, dans notre monde néolibéral, la différence entre les plus ou moins riches et les plus ou moins pauvres. A cet endroit-là, les différences entre les hommes et les femmes sont immenses.

Blogs, podcasts, articles, interviews, ouvrages … De plus en plus d’outils sortent ces dernières années au sujet de l’argent en couple. Les féministes osent enfin s’approprier le concept pour en faire un sujet accessible à toutes les femmes, quel que soit leur âge, leur emploi, leurs revenus, leur statut conjugal… pour qu’elles acquièrent autonomie et sécurité sur le terrain économique qui leur échappe encore bien trop souvent sous le poids historique du patriarcat.

Parler argent dans le couple, c’est penser autant à soi qu’à l’autre. C’est réfléchir au bien-être, à la sécurité et à la dignité de chaque personne au présent et à l’avenir dans les différentes configurations possibles. N’est-ce pas une preuve d’amour ? Une vie digne dans notre société passe par une autonomie financière et une articulation des interdépendances.

Les violences sexuelles faites aux enfants sont sous-évaluées, et plus encore dans l’espace privé où les auteurs de celles-ci sont trop rarement poursuivis judiciairement. Il est nécessaire d’adapter les lois aux spécificités de ces violences et d’intégrer dans des plans globaux de prévention des mesures adéquates et ciblées. Les mouvements féministes font pression en ce sens, mais le mot « inceste » utilisé souvent permet-il de rendre compte de ces violence dans leur globalité ? Permet-il d’ancrer leur caractère structurel dans nos représentations et dans la prise de décisions politiques ?

Crédit photo et collage : Collages Féministes Bruxelles

La maternité est encore aujourd’hui trop souvent perçue comme une étape indispensable pour être femme. La puissance de cette construction sociale ne permet pas de se poser la question de pourquoi veut-on vivre l’expérience de la maternité et qu’attendons-nous de celle-ci ? La libération de la parole et surtout de l’écoute au sujet du regret de maternité permet de visibiliser les dysfonctionnements sociaux liés à la maternité et les inégalités de genre qui persistent dans les sphères publiques et privées.

 

 

La crise sanitaire, et le confinement en particulier, a demandé aux couples de s’adapter, à tous les couples, divers et multiples comme il en existe aujourd’hui, que les partenaires vivent ensemble ou pas, que leur relation ait été cultivée à distance, qu’ils aient bravé les mesures pour se retrouver, que l’amour soit né malgré les occasions plus rares…

La crise sanitaire a été vécue à partir de la sphère privée et intime avec la disparition quasi totale de ce qui constituait la vie sociale, en tout cas de tous les lieux de socialisation ordinaires. Face à la réorganisation indispensable dans chaque famille, pour chaque personne, l’adaptation à un nouveau rythme et aux nouvelles angoisses, très vite les écrans ont envahi – encore davantage – notre vie privée.

Un des plus grands défis alors a été d’exercer différents rôles simultanément. En temps normal, des espaces et des temps sont bien différenciés, et tout ça a explosé avec le confinement. Cela a donc demandé un effort additionnel dans l’organisation : télétravailler, participer à des réunions virtuelles, accompagner les enfants dans leurs tâches d’apprentissage et de loisirs, gérer les tensions et émotions familiales, cuisiner, nettoyer…

Quels en sont les impacts sur notre quotidien et sur notre rapport au travail ? Les mesures ont-elles engendré davantage d’inégalités sociales et de genre ?

Comment imaginer une architecture et des espaces publics répondant aux besoins spécifiques des femmes ? Quelle égalité entre les hommes et les femmes dans les prises de décision au sein d’un logement collectif ? Que peuvent offrir les nouvelles formes d’habitat collectif pour l’égalité dans l’accès au logement, la cohabitation et la répartition des tâches domestiques et du care ? Quelles nouvelles formes de gouvernance sont à inventer ?

Au cœur du film « La chambre vide » : le combat d’une mère dont le fils est mort en Syrie moins de 4 mois après son départ. Guerre inédite, la radicalisation est une terrible réalité face à laquelle de nombreux parents restent démunis et se heurtent à des murs au niveau administratif, juridique et politique quand ils ne font pas eux-mêmes l’objet de menaces, de surveillance ou de poursuites.

Sur base d’une recherche réalisée par la Plateforme pour Promouvoir la Santé des Femmes.

Malgré les évolutions historiques, nous constatons que les femmes continuent à être assignées au rôle reproductif, que ce soit par des injonctions répétées à la maternité ou par les attentes récurrentes de la société à ce qu’elles prennent soin des autres.

Les femmes sont ainsi confrontées à des injonctions paradoxales autour de la maternité : encouragées par des représentations idéalisées d’une part et dévalorisées socialement d’autre part, du fait de l’impossibilité de pouvoir se consacrer entièrement à un projet personnel ou professionnel à partir du moment où elles ont des enfants.

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