Tant qu’une femme ne souhaite pas être enceinte, ne pas utiliser de contraception est considéré comme déviant. Comment soutenir avant tout l’émancipation?
Contrôler la fertilité passe par trois options : un rapport sexuel sans éjaculation intra-vaginale, la contraception (oui mais laquelle? prise en charge par qui?), l’avortement…
Deux ans après le dépôt des premières propositions de loi et trois séances d’auditions d’expert.e.s, le constat est quasiment unanime : si un consensus existe sur la nécessité de sortir l’IVG du Code pénal, il est également urgent d’élargir les conditions d’accès à l’IVG et de garantir les droits des femmes…
Le soin en français est moins précis qu’en anglais où deux termes le désignent : cure et care. En Occident, le soin professionnel, médical, est basé sur le cure. Le care est délégué aux femmes, non valorisé, non pratiqué d’un point de vue strictement médical. Ce qui produit des violences institutionnelles au sein des hôpitaux, des maisons de retraite, des écoles… car le cure, et avec lui le protocole, priment sur les besoins fondamentaux des personnes accueillies.
Des mouvements contre la “taxe tampon” aux récoltes collectives de protections périodiques, des citoyennes dénoncent à la fois le tabou insupportable qui entoure encore les menstruations et les enjeux qui en découlent en termes d’accès à une hygiène de base pour plus de la moitié de l’humanité.
As-tu peur d’avoir des taches ?
A quel âge as-tu eu tes premières règles ?
De quelles couleurs et textures sont-elles ?
Les as-tu déjà touchées ?
Et goûtées ?
Parles-tu de ton cycle avec tes ami.e.s ?
Blog d’explorations menstruelles, créé par les Jaunitas
Campagne ” Les droits sexuels et reproductifs des femmes dans le monde”. A l’occasion de la 25e Nuit africaine – Samedi 23 juin 2018 – Domaine provincial du Bois des Rêves – Avec le soutien de la Direction générale de la Coopération au Développement – www.nuitafricaine.org
Dans plusieurs pays, depuis maintenant quelques années, on demande une réglementation de la GPA, souvent par légifération. Pourquoi cette demande ? Et que signifie réglementer ?
Réglementer ou légiférer revient à accepter la pratique, et à croire que l’on peut en limiter les éventuelles conséquences néfastes, et à admettre le droit, pour tout.e.s, de se servir de femmes mères porteuses, et de récupérer les enfants que celles-ci mettraient au monde sur la base d’un contrat.
C’est une histoire fragmentaire qu’il nous parait indispensable d’approcher, car occulter ces savoirs et pratiques fut l’enjeu politique et économique de cette histoire, qui est celle aujourd’hui de la santé sexuelle et reproductive des femmes.
Les bribes d’une autre lecture de l’Histoire démontrent que le privé reste une question politique comme le revendiquent les féministes depuis un demi-siècle, intimement liée à l’économie capitaliste, patriarcale par essence.
L’avortement est encore aujourd’hui inscrit comme “crime contre l’ordre des familles”, une entrave au respect de l’autonomie des femmes…