Thème : Violences et Résistances

A votre disposition, toutes nos publications sur ce thème.

Dans notre société, nous sommes biberonné·es à la culture de l’amour. Dans les milieux féministes et alternatifs, aujourd’hui, il y a de plus en plus de personnes qui tentent de réinventer les manières d’aimer. 

Mais si en requestionnant l’amour, on n’interroge pas plus que le modèle patriarcal archi-codifié du couple exclusif hétérosexuel, ne risque-t-on pas de créer de nouvelles normes ? Ne laissons-nous pas de côté toute une série de personnes qui n’ont pas la capacité de quitter ce schéma relationnel ? Que faisons-nous des blessures psychologiques, des liens affectifs, des traumas ? Est-ce que réinventer l’amour romantique est une illusion théorique ? Est-ce possible, sans questionner ou changer nos rapports collectifs, culturels mais aussi individuels et psychologiques aux liens sociaux généraux ?

 

Regarder les espaces publics avec des « lunettes de genre », cela signifie voir comment le genre en tant que système social se manifeste en ville et comment l’aménagement de l’espace peut être source d’inégalités. La prise en compte du genre dans les aménagements des espaces publics tarde à se mettre en place en Belgique. Quelques associations, dont Garance, travaillent sur cette thématique et continuent de produire énormément de matériel pour que les pouvoirs publics puissent s’en emparer et considérer autrement les aménagements du territoire. En effet, les pistes pour améliorer l’inclusion et les conditions physiques d’un meilleur vivre ensemble sont nombreuses.

Le travail proposé par les postures de yoga nous apprend à ressentir nos corps, nos besoins, nos sensations. Au fil des séances, nous prenons le temps de tisser un lien profond et authentique avec qui nous sommes, mais aussi avec notre force, notre détermination, nos envies, nos choix et nos valeurs. Cela peut concerner par exemple notre rapport au poids, à la nourriture et à l’alimentation.

Si le yoga répond à un besoin de développement personnel et d’apaisement face au stress de la société néolibérale dans laquelle nous vivons, il peut aussi être un instrument riche de luttes, de résistances et de résiliences face aux injonctions patriarcales. Si la pratique du yoga est intéressante dans le processus d’agentivité et de réappropriation du corps, elle peut également avoir un impact positif et important comme outil thérapeutique en réponse aux traumatismes et aux violences de genre.

Le yoga, c’est sentir que nos corps sont puissants, que nous sommes debouts, fortes et fières !

À quoi ressemblerait notre vie si aucune violence n’était possible ? Comment notre éducation et socialisation changeraient ? Quels choix, petit·es et grand·es, pourrions-nous faire différemment ? En quoi notre vie quotidienne diffèrerait de celle que nous connaissons ? À quoi ressembleraient nos relations affectives ?

Cette analyse cherche à explorer la contribution de l’autodéfense féministe à un processus d’émancipation et de libération qui mène, individuellement et collectivement, à ce changement profond de nos réalités de vie qu’amènerait un monde sans violence. Associée à Garance, Corps écrits a accompagné la décentralisation des ateliers d’auto-défense pour femmes et filles à Louvain-la-Neuve, et a participé à leur mise en place depuis 2015 en partenariat avec la Maison des Jeunes Chez Zelle.

Les violences sexuelles faites aux enfants sont sous-évaluées, et plus encore dans l’espace privé où les auteurs de celles-ci sont trop rarement poursuivis judiciairement. Il est nécessaire d’adapter les lois aux spécificités de ces violences et d’intégrer dans des plans globaux de prévention des mesures adéquates et ciblées. Les mouvements féministes font pression en ce sens, mais le mot « inceste » utilisé souvent permet-il de rendre compte de ces violence dans leur globalité ? Permet-il d’ancrer leur caractère structurel dans nos représentations et dans la prise de décisions politiques ?

Crédit photo et collage : Collages Féministes Bruxelles

C’est parce que le langage est un puissant moteur de création et perpétuation de représentations que d’une part, il est – et a toujours été – un haut lieu de la lutte féministe, et d’autre part qu’il est justement si difficile à faire évoluer.

Dans cette analyse, nous voyons comment la langue est partie prenante du changement, les mots créent la pensée, et la pensée crée la société.

Où en est le sentiment d’insécurité dans la ville estudiantine de Louvain-la-Neuve ? À quoi est due cette augmentation des dénonciations de cas de harcèlements et d’agressions sexistes et sexuel·les relayé·es par les médias ?

Un travail de fond pour lutter contre ces violences est mené par les étudiant·es néo-louvanistes, les collectifs militants, les associations et les institutions, mais est-ce suffisant ?

Cette étude prend le cas de Louvain-la-Neuve, terreau fertile de reproductions des dominations, pour y mettre lumière et compréhension sur un trop plein et une libération de la parole en cours, ainsi que la nécessité de faire bouger les lignes et les mentalités.

 

Aujourd’hui encore, le sort des femmes en situation de handicap est largement invisibilité dans notre société. Pourtant, celles-ci subissent de multiples discriminations au quotidien, et celles-ci sont spécifiques en ce qu’elles ne touchent pas les hommes en situation de handicap et les femmes « valides » de la même façon. Validisme, mythes d’asexuement, pratiques de stérilisation forcée, socialisation à la dépendance et d’autres sont autant de facteurs vulnérabilisants des violences faites aux femmes en situation de handicap, que cette analyse propose d’exposer de manière non-exhaustive.

 

Entre un contexte de crise sanitaire où les mesures ne cessent de se modifier, un nouvel arrêté de loi, la promesse d’un changement de Code pénal, où en est-on juridiquement face aux violences sexuelles ? Faisons le point.

 

 

La prostitution repose-t-elle sur un véritable consentement ou est-elle le résultat d’une domination économique et patriarcale ? Sur quoi nos représentations collectives sont-elles fondées ? Pour protéger les femmes, faut-il l’abolir ou donner plus de droits à celles qui l’exercent ? Les militant·es abolitionnistes voient la prostitution comme une violence en soi sur le corps des femmes, tandis que certaines personnes prostituées se reconnaissent comme des travailleur·ses du sexe et revendiquent une réglementation de travail.

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