Thème : Violences et Résistances

A votre disposition, toutes nos publications sur ce thème.

Les violences sexuelles faites aux enfants sont sous-évaluées, et plus encore dans l’espace privé où les auteurs de celles-ci sont trop rarement poursuivis judiciairement. Il est nécessaire d’adapter les lois aux spécificités de ces violences et d’intégrer dans des plans globaux de prévention des mesures adéquates et ciblées. Les mouvements féministes font pression en ce sens, mais le mot « inceste » utilisé souvent permet-il de rendre compte de ces violence dans leur globalité ? Permet-il d’ancrer leur caractère structurel dans nos représentations et dans la prise de décisions politiques ?

Crédit photo et collage : Collages Féministes Bruxelles

C’est parce que le langage est un puissant moteur de création et perpétuation de représentations que d’une part, il est – et a toujours été – un haut lieu de la lutte féministe, et d’autre part qu’il est justement si difficile à faire évoluer.

Dans cette analyse, nous voyons comment la langue est partie prenante du changement, les mots créent la pensée, et la pensée crée la société.

Où en est le sentiment d’insécurité dans la ville estudiantine de Louvain-la-Neuve ? À quoi est due cette augmentation des dénonciations de cas de harcèlements et d’agressions sexistes et sexuel·les relayé·es par les médias ?

Un travail de fond pour lutter contre ces violences est mené par les étudiant·es néo-louvanistes, les collectifs militants, les associations et les institutions, mais est-ce suffisant ?

Cette étude prend le cas de Louvain-la-Neuve, terreau fertile de reproductions des dominations, pour y mettre lumière et compréhension sur un trop plein et une libération de la parole en cours, ainsi que la nécessité de faire bouger les lignes et les mentalités.

 

Aujourd’hui encore, le sort des femmes en situation de handicap est largement invisibilité dans notre société. Pourtant, celles-ci subissent de multiples discriminations au quotidien, et celles-ci sont spécifiques en ce qu’elles ne touchent pas les hommes en situation de handicap et les femmes « valides » de la même façon. Validisme, mythes d’asexuement, pratiques de stérilisation forcée, socialisation à la dépendance et d’autres sont autant de facteurs vulnérabilisants des violences faites aux femmes en situation de handicap, que cette analyse propose d’exposer de manière non-exhaustive.

 

Entre un contexte de crise sanitaire où les mesures ne cessent de se modifier, un nouvel arrêté de loi, la promesse d’un changement de Code pénal, où en est-on juridiquement face aux violences sexuelles ? Faisons le point.

 

 

La prostitution repose-t-elle sur un véritable consentement ou est-elle le résultat d’une domination économique et patriarcale ? Sur quoi nos représentations collectives sont-elles fondées ? Pour protéger les femmes, faut-il l’abolir ou donner plus de droits à celles qui l’exercent ? Les militant·es abolitionnistes voient la prostitution comme une violence en soi sur le corps des femmes, tandis que certaines personnes prostituées se reconnaissent comme des travailleur·ses du sexe et revendiquent une réglementation de travail.

Que les violences préexistent ou non au confinement, il est évident que la privation de libre circulation dans l’espace public, la promiscuité constante et forcée, les soucis de santé et d’argent accrus par la situation de crise augmentent contraintes, stress et frustrations : un contexte idéal d’émergence ou d’augmentation des tensions et des agressions.

Auteures : Irene Zeilinger, Lara Lalman

Culture du viol, stéréotypes de genre, sexualisation genrée … L’utilisation du concept de consentement soulève actuellement beaucoup de questions… dont celle du désir des femmes en amont, d’un point de vue symbolique, sanitaire, et politique. Si les femmes rencontrent en effet quelques difficultés à donner ou non leur consentement compte tenu d’une dissymétrie des rapports de genre, comment sont-elles en mesure d’accéder à leurs désirs ? Dans ces débats, le consentement et la sexualité féminine sont tout d’abord problématisés par le prisme des violences sexuelles. Il va de soi que, dans une situation d’oppression structurelle, la violence et comment s’en préserver sont des questions prioritaires par rapport à des sujets considérés comme du « luxe » : c’est probablement le cas du désir. Nous explorons ici quelques pistes de réflexions féministes quant à l’aliénation du désir féminin, les leviers et les limites actuel.le.s à la réappropriation de soi et au consentement mutuel.

Le slam est un moyen de dire sa révolte et de la faire partager, de la poésie écrite pour être dite. Ecouter les autres slamer, c’est aussi découvrir une idée à laquelle on n’avait pas pensé, un sujet auquel on n’avait pas réfléchi. La technique rencontre un énorme succès auprès des femmes, jeunes et moins jeunes. Plus besoin d’être poétesse avérée ou comédienne chevronnée pour oser s’exprimer, seule suffit l’authenticité, l’émotion qui fait vibrer. Il suffit de raconter, de se raconter. « On ne s’excuse de rien » souligne Lisette Lombé. Les slameuses portent des combats féministes, font entendre la voix des femmes.

Le film « La vie d’une petite culotte et de celles qui la fabriquent » fait découvrir les destins croisés de femmes dans l’ombre des filières des productions textiles. Un processus de fabrication qui symbolise à lui seul les mécanismes grippés de la mondialisation capitaliste. La rotation des produits étant extrêmement rapide, le gros de l’industrie de la confection a quitté les pays occidentaux pour s’installer dans des pays à bas salaires, moins regardants sur les normes sociales, fiscales ou environnementales. L’essentiel du budget est quant à lui consacré à la conception et la vente (entendez le marketing !). Aucune marque de vêtements n’intègre le montant d’un salaire vital dans le prix qu’elle paie à ses fournisseurs. Pour lutter contre la précarisation, il s’agit d’abord de renforcer les travailleuses pour qu’elles puissent défendre leurs droits.

corps ecrits asbl louvain-la-neuve belgique

Corps écrits asbl
Siège social et équipe animation
Place Galilée, 6
1348 Louvain-la-Neuve, Belgique
Tél : +32 (0)10 47 28 61

Email : info[at]corps-ecrits.be

Envie d’écrire ? Envie d’agir ?
Envie d’écrire autour d’une de nos thématiques ? De participer à l’élaboration de nos actions ? N’hésitez pas à prendre contact avec nous !

Suivez-nous sur Facebook !