Le terme réduit implicitement cette période de transition et de réaménagement à un problème médical, un événement biologique qui fait allusion à une perte, à un état de défaillance et de non-productivité.
Qui a dès lors intérêt à présenter et à interpréter cette étape de vie comme une période à risque pour la santé et la féminité, voire pour la jeunesse et la beauté ? Les firmes pharmaceutiques et cosmétiques d’abord, les magazines ensuite, et les médecins enfin, même s’ils et elles veulent bien faire…
Comment les femmes peuvent-elles naviguer dès lors entre opportunisme, intérêt professionnel, surmédicalisation et désinformation… ?
Et si l’on revenait au terme de climatère et à faire de la ménopause un art de la métamorphose ?